OPTIMISTE OU PESSIMISTE ?
On me demande souvent si je suis optimiste ou pessimiste face aux défis gravissimes de l’humanité. Quelle est ma réponse ?
- Quand je prends connaissance des multiples solutions déjà expérimentés qui existent aujourd’hui pour résoudre les problèmes environnementaux … je suis optimiste
- Quand j’observe le travail de réveil de la population que réalisent avec courage et détermination les «lanceurs d’alerte» … je suis optimiste
- Quand je regarde l’implication citoyenne grandissante qui est déployée pour prendre soin de notre «maison commune» la Terre … je suis optimiste
- Quand je constate que certains militants politiques et certains élus municipaux prennent des décisions qui servent le bien commun de leurs concitoyens, et sans arrière-pensée électoraliste … je suis optimiste
- Malgré les ténèbres de l’absurde, l’amour ne meurt jamais … je suis optimiste
- Quand j’observe la lenteur de la plupart des dirigeants á tous les échelons de la société á mettre en place les solutions environnementales nécessaires pour le bien de tous … je suis pessimiste
- Quand on entend les leaders d’opinion, les animateurs de la communication sociale (médias écrite, parlé, télévisé…) ou les chefs d’entreprise ou d’industrie polluante opposer un déni aux agressions environnementales tout a fait évidentes … je suis pessimiste
- Quand je lis les nouvelles qui annoncent les mariages des grandes puissances d’argent
- Big food, les géants de l’agroalimentaire
- Big agro, les champions de l’agriculture industrielle
- Big chemical, les monstres de la chimie polluante
- Big pharma, les colosses sans éthique de industrie pharmaceutique
… je suis pessimiste
Ce sujet du mariage des puissances d’argent (visible ou occulte) est tabou chez les dirigeants publiques au pouvoir, dans les médias, et la gravité de la situation planétaire s’éternise dans l’indifférence générale et s’accentue chaque année.
La réalité est grave. C’est la réalité décrite (par anticipation) dans le triptyque de Günter Schwab “Les œuvres du diable”, publiées sous la forme de 3 livres “La cuisine du diable” (1963), “La danse avec le diable” (1964), et “es dernières cartes du diable” (1968). Des livres occultés par 2 générations de citoyens chloroformés. Ces livres sont précieux par l’éclairage qu’ils offrent sur la situation du monde de 2020, le « diable » étant un homme d’affaire qui dirige le Ministère de …l’Extermination.
Le cercle décisionnel des financiers internationaux suit une logique imperturbable : rendre les consommateurs «dociles», «aveugles» même, «contaminés par l’avidité de la consommation» de toutes sortes de produits (même inutiles ou nocifs) pour un bien-être illusoire.
Pour notre survie, pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants, nous avons besoin d’une planète en santé.
LE PESSIMISME DE LA RAISON NOUS OBLIGE À L’OPTIMISME DE LA DÉTERMINATION…
C’est un peu l’analyse de mon action environnementale pour dénouer la gravité de la situation de la planète.
Jean Claude RODET
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